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Deux ans après sa défaite aux dernières présidentielles, Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP, rebaptisé aujourd'hui par ses soins "Les Républicains"; Un retour en politique pour le moins "raté" et qui n'est pas étranger aux dissensions au sein de l'opposition.

Si, en remportant 31 cantons aux départementales de mars dernier, le Front national a amélioré son implantation territoriale, ses gains se sont toutefois avérés sensiblement inférieurs à ce que l’extrême droite pouvait espérer.

Alors que les élections européennes de 2014 et les départementales ont montré une adhésion similaire au Front national, plusieurs dynamiques ont évoluées, selon une analyse réalisée par l’Ifop pour la Fondapol.

Si les élections départementales ont largement été interprétées comme la suite naturelle de la victoire frontiste des élections européennes de l'an dernier, une observation plus fine montre un recul sensible dans les communes les plus petites.

Nicolas Bay, secrétaire général du parti l'a annoncé ce mercredi après-midi.

Une note Ifop montre que bien qu’il s’agisse d’un scrutin local, la large victoire de la droite et du centre aux élections départementales peut être analysée comme la résultante d’un puissant vote-sanction contre la politique menée par François Hollande.

Pour le député UMP de la Drôme les résultats des départementales ne sont pas à mettre au crédit des propositions de la droite, et ne donnent aucun avantage à Nicolas Sarkozy pour la primaire de 2016.

Alors que la nouvelle règle de scrutin devait permettre la parité parfaite, seules huit femmes ont été élues à la tête d'un département.

Le maire de Bordeaux a expliqué que François Bayrou avait sa place aux côtés de l'UMP et que le FN avait raté ses élections départementales.

Le FN a dévoilé une charte d'engagement politique pour le département. Celle-ci a pour but de mettre l'UMP face à ses contradictions, afin de le coincer dans un choix qui lui sera défavorable.

Le Premier ministre était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC. Il est revenu sur la lourde défaite de la gauche aux élections départementales.

L'UMP-UDI-UC-MoDem remporterait 66 départements, la gauche 34. Le FN ne conquiert finalement ni l'Aisne, ni le Vaucluse.

Dans les duels entre la droite et la gauche, la droite l'emporte à 56% grâce, notamment, aux report de voix des électeurs FN.

Le président sortant du Conseil général de l'Essonne est apparu très touché par la défaite de la gauche et a appelé son parti à se réveiller.

Sur RTL ce lundi matin, la présidente du FN a estimé que les résultats de ce scrutin était un "plébiscite" pour son parti.

Si François Hollande souhaite endosser les habits de François Mitterrand, la défaite aux élections départementales ainsi que la montée de l'extrême droite rappellent surtout l'éclatement de la gauche de Guy Mollet dans les années 1950.

L'abstention est d'environ 50%. 20 millions d'électeurs ne sont pas allés aux urnes ce dimanche.

La droite obtiendrait entre 66 et 70 départements. La gauche en conserverait une trentaine.

À 48 heures du second tour des élections départementales, le président de l'UMP était l'invité du 19/20 de France 3 ce vendredi soir.

"Il est normal qu’un ministre vienne sur le terrain rappeler le sens de notre action gouvernementale et les vraies différences entre les politiques de gauche et de droite" a déclaré la ministre lors d'un déplacement en Essonne.